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5. Les actions à mettre en place

Regardons-nous le train passer sans rien faire? Depuis le premier sommet de la Terre de Rio en 1992, des accords internationaux comme le protocole de Kyoto (signé en 1997), et plus récemment l’accord de Paris (2015) ont suivi. Mais la diplomatie climatique est un lent processus, souvent peu contraignant, alors qu’il y a urgence.

En Suisse, les émissions de gaz à effet de serre restent encore supérieures à la cible que la Confédération s’est fixée pour 2020, soit une réduction de 20% par rapport à 1990. Se posent aussi des enjeux de justice climatique, face à des problèmes comme la responsabilité historique de certains pays dans la crise climatique, la part des émissions importées, sans oublier les mécanismes de compensation carbone, qui conduisent à un risque de double-comptage.

Le mix électrique suisse est déjà très décarboné, grâce à une production essentiellement hydroélectrique. Mais le pays déploie encore trop lentement les énergies renouvelables pour faire face à la fin du nucléaire et à une probable baisse des importations dans un contexte de tensions avec l’Europe sur le marché de l’électricité, et pourrait devoir construire de nouvelles centrales à gaz pour écarter tout risque de blackout.

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